Je suis un idiot, un imbécile, un crétin. Je n’ai pas de cervelle.
Léonard se répète ce refrain chaque jour et chaque nuit, une suite de mots cruels qu’il entend dans la cour, dans la rue. Son quotidien.
Léo le triso. Léonard le bâtard.
Léonard n’est pas comme les autres et il a compris que le monde n’aime pas ceux qui sont différents. Alors il rêve parfois de disparaître.
Être ailleurs. Loin d’ici.
À Glen Affric.
Mais les rêves de certains sont voués à finir en cauchemars


Une station-service le long de l'autoroute, une nuit d'été. Sous la lumière crue des néons, dans les odeurs d'essence et d'asphalte, quelques tables en plastique jaune délavé.
23h12. Ils sont quinze à se croiser, si on compte le cheval et le cadavre planqué à l'arrière d'un gros Hummer noir. Une minute encore, et tout bascule.


Un jeune homme est retrouvé errant dans la nuit glaciale de Stockholm. En état de choc, il tient des propos décousus au sujet du Marchand de sable. La police découvre qu'il s'agit d'un garçon disparu treize ans plus tôt avec sa soeur. À l'époque, l'enquête avait conclu qu'ils faisaient probablement partie des dernières victimes de Jurek Walter, un tueur en série arrêté par Joona Linna. Mais le psychopathe purge sa peine depuis plus de dix ans en unité spécialisée, dans un bunker souterrain. Où était le garçon séquestré depuis tout ce temps ? Joona sait que l'homme est particulièrement manipulateur et qu'il a plus d'un tour dans son sac. L'heure du face-à-face avec celui qui l'a obligé à abandonner sa famille approche.
Après Incurables, Lars Kepler est de retour avec un thriller magistral. Intrigue au cordeau, rythme implacable, ambiance crépusculaire, tout y est. Le Marchand de sable va passer. Bonne nuit les petits.

Une star de la téléréalité est retrouvée morte dans une école abandonnée, le crâne perforé par un pistolet d'abattage. L'homme est attaché à une chaise dans un coin de la salle de classe, un bonnet d'âne sur la tête et des feuilles agrafées dans le dos. À en juger par le nombre d'erreurs que recèle la copie, la victime a raté le test le plus important de sa vie. Ce meurtre n'est en fait que le premier d'une série dont les cibles sont toujours des personnalités des médias.

La Brigade criminelle prend l'a?aire en charge et l'enquête va mettre le pro?leur Sebastian Bergman sur la piste d'un justicier obsessionnel indigné par le manque d'éducation des idoles de la nouvelle génération - ces personnifications de la superficialité qui incarnent la déchéance intellectuelle et morale de nos sociétés et la glorification de la bêtise humaine.

Un homme est retrouvé pendu entre deux rochers du champ de lave de Gálgahraun, lieu d'exécution historique du passé colonialiste islandais. Dépêchée sur le site, l'équipe de la criminelle découvre très vite qu'il ne s'agit pas d'un suicide. Un bout de papier, partiellement emporté par le vent, est en effet cloué sur la poitrine du cadavre.
De son côté, alertée par des voisins, la psychologue pour enfants, Freyja, se rend dans un appartement luxueux de Reykjavík. C'est un petit garçon de quatre ans qui lui ouvre la porte. Ses parents semblent s'être volatilisés et lui-même est incapable d'expliquer ce qu'il fait là. S'il parle peu, ses dessins, eux, montrent qu'il a été témoin de terribles choses. Lorsque l'on découvre que le propriétaire de l'appartement n'est autre que la victime, l'affaire prend une nouvelle tournure... Quels liens existe-t-il entre l'enfant et l'assassinat du riche homme d'affaires ? Et où peuvent bien être les parents du petit Siggi ?